Nicole, maman de Noémie née en 1994
Je suis la maman de Noémie qui est née en 1994 et qui nous a quitté 6mois plus tard Elle avait une trisomie 18 La grossesse fut pénible j’ai appris ma grossesse au mois de septembre et début novembre je devait rester couché à cause d’un décollement du placenta et la panoplie de médicaments à cause des contractions. Au fond de moi je sentait qu’il y avait un problème mais le gynéco me disait que c’était une déformation professionnelle (je travail avec des enfants handicapés) A l’échographie il y avait un retard de croissance. Au mois d’avril je suis hospitalisée et sous perfusion pour contractions .L’accouchement était prévu pour le 22Mai, ce jour arrive et toujours rien , le 26 Mai je suis hospitalisée on ne peut provoquer l’accouchement car elle est en siége pour le 28 la césarienne est prévue , finalement elle ne se fera pas à 6h du matin le travail à bien commencé et je suis sur le point d’accoucher ,à se moment là je me dit que je vais etre la plus heureuse des maman 2garçons et une fille que demander de plus. C’est le brande bas combat on me fait une péridurale qui ne sert pas à grand chose elle est faite trop tard , à 8h ma petite Noémie est là, le gynéco me dit on va l’envoyer à st Antoine (Lille) elle est trop petite elle pesait 2kg050, je suis septique je sens qu’il se passe quelle que chose mais quoi ???L’ambulance arrive on conseil au papa de venir la voir que l’après-midi ,quel déchirement de voir partir son bébé.Le lundi on me permet d’aller voir ma fille quelle déchirement de l’a voir si petite avec tous ses tuyaux elle m’a l’air si fragile .Je vois le professeur et lui demande si elle aura des séquelles il me dit de ne pas m’en faire,je sais qu’on lui a détecté un souffle au cœur.Après mon retour de la maternité je passe tout mes après-midi à ses cotés. Une semaine après sa naissance nous avons su ce qui se passait.le professeur qui nous a annoncé la nouvelle a été assez psychologue par contre je ne comprend pas trop pourquoi il nous demande de ne pas l’abandonné ,c’est vrai qu’à ce moment là on vous annonce tellement de chose que vous finissez par ne plus rien entendre le ciel vous tombe dessus .Vous vous demandé comment vous avez fait pour rentrer chez vous ,le pire il faut encore aller chercher les enfants chez les grands-parents leurs expliqué ce qui se passe la grand-mère qui essaye de savoir à qui la faute ??Aux enfs nous ne leurs cachons rien quelle drame pour eux.Une semaine après nous l’a baptisons car on ne sais pas si elle vivra,triste baptème. Un mois après elle était de retour à la maison.Nous nous sommes battu pour notre Noémie elle ne savait pas tétée on la nourrissait par sonde toute les 2heures mon mari et moi se relayons la nuit pour la nourrir. Je doit préciser que son papa a été un papa formidable et attentionné pour sa fille, ainsi que ses 2frères qui l’adoraient.Le 11aout94 quelle victoire elle arrive à boire son biberon nous étions si content.Notre petite Noemie savait très bien se faire comprendre et si son lange était sale il fallait la changer tout de suite,:vers la mi – d’octobre elle du être hospitalisée pour une gastro revenue à la maison elle dormait avec nous plus question d’éteindre la lumière elle avait dormi durant son séjour à l’hop avec un peu de lumière pour vous dire qu’elle savait bien ce qu’elle voulait. Début octobre son papa se fait opéré en urgence pour un décollement de la rétine,quelle combat pour trouver une personne qui veuille bien garder Noèmie les gens vous disent oui et se désistent à la dernière minute ? Quand Noémie est hosp au mois d’octobre,ce séjour c’est mal passée le 1 jour c’est moi qui l’ai conduite le matin à l’hop je n’ais pas pu rester avec elle il fallait que je revienne l’aprés-midi,quand j’arrive à 14 heures je rentre dans le service je n’ai pas droit à un bonjour que ça fait mal ma fille est reliée à un monitoring , le personnel passe dans le couloir vous dit que vous pouvez prendre votre fille à bras mais avec les appareilles je dois me débrouller ensuite on me dit que dans la semaine elle fera un EEG ,l’examen est fait. Nous avons rendez-vous avec le professeur pour les résultats et alors là la descente au enfer ,nous n’avons pas eut le temps de nous asseoir qu’il nous dit que notre fille n’aurait pas dû vivre et que de toute façon elle ne vivrait pas et encore bien d’autre chose, nous n’avions pas à entendre tout cela très grand manque de psychologie !!! De ce faite nous décidons que la prochaine fois on l’hospitalisera ailleur. Fin novembre arrive le lundi elle est hospitalisée pour de la tempèrature,on lui détecte un œdème pulmonaire ,la je me doute que je ne dois plus beaucoup espèrer Le jeudi elle passe une visite chez le cardiologue et l’on apprend que son cœur est très mal en point .Le samedi dans la nuit elle nous quitte. .Malgré tout ses problèmes Noémie a fait partie intégrande de notre vie ,partout ou nous allions elle était avec nous et tant pis pour les gens qui ne comprenaient pas !!A partir du moment ou nous parent avons un enfant diffèrent nous devons écouter notre cœur et surtout ne pas faire attention à l’incompréhension des gens. Par ce témoignage je voudrais remercié :Sébastien,Mickaël ses frères ,Philippe son papa,le professeur Vittu,,le docteur Titran ,mon mèdecin de famille doct Desurmont la puèricultrice Mm Lhomme et la gentillesse du personnel de la pèdiatrie de Roubaix
Nicole